Lorsque l’action dépend de la décision des personnages, les motivations sont claires. Une structure en trois actes est souvent vue lorsque le personnage principal est appelé à connaître une espèce de rédemption ; on connaît ses motifs ; on comprend les conflits dans lesquels il est pris.
La manière dont les motivations sont dépeintes est variable. Il apparaît néanmoins que le lecteur ou la lectrice sont souvent préparés à cette prise de décision. Le premier acte nous prépare à la décision en nous exposant les forces contradictoires à l’œuvre qui sous-tendent la décision prise.
Par exemple, le tout premier choix, et le plus difficile, que Macbeth doit faire est celui de tuer ou non Duncan, le roi d’Écosse. Macbeth doit prendre cette décision tout en étant tiraillé dans différentes directions par deux forces contradictoires. La force qui l’éloigne du meurtre est sa loyauté et son respect pour Duncan. L’autre force qui le pousse au meurtre est sa loyauté envers Lady Macbeth.
Le fait de peser les options en attendant que le personnage se décide nous donne le sentiment de participer au processus de décision.
Parfois, certaines décisions semblent improviser, sortir du néant et nous laisse dans l’expectative jusqu’à ce que nous repensions à ce qu’il s’est passé. Comme notre compréhension n’est pas immédiate, nous rassemblons les indices que la dynamique de l’histoire sème au cours de sa progression, mais c’est surtout dans ce qui n’est pas dit, c’est-à-dire des ellipses que surgira notre compréhension.
L’auteur et l’autrice nous invite à la réflexion et l’impact de leur message nous frappera au dénouement après rétrospection.
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