Vous avez une idée et souhaitez en faire un récit. D’abord, l’idée est-elle suffisamment puissante pour en faire un récit ? Y percevez-vous un début, un milieu et une fin ? Pouvez-vous déjà formulé même confusément ce que sera le dénouement pour votre personnage principal ?
Comment répondre à ces questions ? Comment savoir si l’histoire en devenir sera ou non intéressante ? Planifiez les événements qui s’y produiront. C’est-à-dire que sommairement vous tentez de définir une forme pour votre histoire.
A partir de l’idée
Avec la prémisse vient un personnage principal puis quelques autres personnages. En établissant leurs fiches, vous connaissez les événements les plus frappants de leurs vies. Cela vous permet déjà d’organiser l’ossature d’un récit.
Un plan est une série d’événements. Cela insuffle un mouvement à la fois émotionnel et physique. Ce mouvement est orienté. Il a certes quelque chose à dire mais un carnet de voyages aussi. La différence est que le récit possède un but.
Mais il faut rendre le mouvement intéressant. Lectrices et lecteurs aiment bien être édifiés mais que cela le soit de manière qui les sorte de leur quotidien le temps d’un récit.
Mais tous les récits ne siéent pas à tous les lecteurs et à toutes les lectrices. Certaines catégories sont privilégiées : romance, mystère, science-fiction..
En tant qu’autrices et auteurs, si vous aimez lire dans un genre particulier, vous pouvez naturellement choisir d’écrire votre histoire dans ce genre, car vous êtes déjà familiarisés avec ses conventions.
Vous n’êtes pas obligé de classer votre histoire dans un genre, mais si votre idée tourne autour d’une énigme à résoudre, vous pouvez l’écrire comme un mystère ; si elle se concentre sur deux personnes qui tombent amoureuses malgré toutes les complications de l’amour, alors vous avez une romance ; si elle implique des choses qui n’existent pas encore dans notre monde, alors votre histoire pourrait relever du genre de la science-fiction ou du fantastique.
Décider de la catégorie dans laquelle votre histoire s’inscrit vous contraint dans une certaine forme mais, du même coup, vous offre des limites rassurantes.
Les personnages
Les vies de vos personnages décideront des événements à venir. Vous devez avoir au moins un personnage, un être de fiction que la lectrice et le lecteur rencontreront au début de l’histoire et qui évoluera à travers les événements de celle-ci jusqu’à la fin.
Ce personnage est appelé le protagoniste. Il ou elle doit ressembler à une personne réelle pour que les lecteurs et les lectrices s’intéressent à ce qu’il lui arrive et veuillent le suivre tout au long de l’histoire pour le découvrir.
Comment créer un personnage réaliste ? Encore une fois, avec un peu de planification. Vous devriez avoir une idée de la personnalité de votre personnage pour que ses actions et réactions face aux événements du récit paraissent réalistes au lecteur/spectateur.
Pensez à la façon dont vous agiriez vous-même dans une situation donnée, et pensez à la façon dont autrui réagirait. Forcément différemment. Vos personnages réagiront aux événements de l’histoire en fonction de leur personnalité et de leur passé. C’est en créant une fiche pour ce personnage et en la complétant au fil de vos réflexions que vous vous rapprocherez de ce qu’il est. Puisque les personnages sont l’histoire, il est important de décider des détails de leur personnalité.
Les lieux où se dérouleront les événements ont aussi leur importance. Un récit se peint sur une toile blanche que vous colorez des détails que les événements traversent. Les lieux renforcent le sentiment de vraisemblance du récit.
Avec suffisamment de personnages, d’événements et de lieux, vous pouvez les assembler et les réorganiser et commencer à écrire votre récit. Et celui-ci n’a point besoin d’être parfait pour ce premier jet.
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