En certaines situations, nous sommes ce que nous faisons. Nous sommes ce que nous pensons ou ne pensons pas.
Et nous sommes des créatures sociales expérimentant ce que la vie nous offre.
L’art est un moyen de trouver des réponses aux problèmes de cette expérience de la vie.
Mais le court-métrage est une forme précieuse et sociale qui exige et encourage une expression intelligente à la recherche d’une compréhension plus grande de ce que c’est que d’être en vie.
L’auteur n’est pas seul au monde
Les grandes interrogations de notre monde ont des effets particuliers sur les individus. Nous n’apportons pas une réponse identique face au même problème.
Le court-métrage permet de combiner l’individu isolé et l’abstraction informe de la société. C’est cette interaction qui donne de l’éclat, de l’énergie et un continuel changement à ce moyen d’expression.
Mais le court-métrage n’est pas un simple divertissement d’un quotidien peut-être un peu trop pesant.
Car il améliore notre perception de la réalité.
Il ne cherche pas à procurer un profond regard sur la vie. Le court-métrage n’a pas cette prétention. Il partage seulement une expérience reconnue qu’il explore.
Et ne vous sentez pas obligé de bien vous comporter en écrivant un court. Comme dans la vraie vie, cela aide si vous ne le faites pas.
Exploration et découverte de soi
Le court-métrage est le lieu idéal pour un auteur d’aller à sa propre recherche.
Etant donné la puissance du moi, cette exploration de soi-même exige une véritable honnêteté.
L’auteur doit parvenir à faire sortir qui il est vraiment.
C’est ainsi que le court-métrage fascine. Sa force vient de l’intimité avec l’auteur.
Lorsque ce dernier autorise un lecteur à pénétrer intimement, sans voyeurisme mais sincèrement, en lui alors que lui-même découvre sa faiblesse et son ignorance, l’auteur est en mesure de convaincre ce lecteur de l’honnêteté essentielle de son propos.
Le court permet à un auteur de découvrir qui il est par ce qu’il fait ou ne fait pas, par ce qu’il pense ou refuse d’admettre.
Et il permet à l’auteur de comprendre qui il était, qui il est et ce qu’il peut devenir.
L’auteur d’un court-métrage est son propre investigateur. Il teste en lui ce qui est sage ou pure folie.