Le récit de fiction qu’il soit roman, scénario, long ou cours.. ne laisse pas de décrire des émotions que lectrices et lecteurs ressentent. L’émotion ancre le lecteur/spectateur.
Auteurs et autrices cherchent à évoquer une réponse émotionnelle chez le lecteur/spectateur. Cette réponse peut être un sentiment de colère (souvent lié à celui d’injustice) ou de solitude ou d’une tranquillité d’âme ou encore de la peur, ou de la joie, ou de la peine..
Tout au long de l’œuvre, sentiments & émotions se partagent le même espace. Par contre, de toute l’œuvre, il ne ressortira qu’une impression générale.
Un état d’esprit à un moment précis
Si l’atmosphère est généralement utilisée pour décrire les sentiments d’une personne à un moment donné, elle peut également servir à décrire ceux d’une communauté, de lieux, d’époques ou de moments singuliers d’une époque.
L’incitation émotionnelle crée une atmosphère particulière au moment où l’auteur et l’autrice ont besoin de celle-ci pour mieux communiquer. Cette communication peut chercher à décrire l’atmosphère d’un lieu, à expliquer le comportement d’un personnage ou encore à accélérer ou ralentir le mouvement de l’intrigue.
Tout comme une image, les dialogues suggèrent les sentiments et les émotions. Si un moment est particulièrement terrifiant ou mystérieux, c’est par les dialogues que nous nous en imprégnerons. Lorsque deux personnages interagissent, ils échangent des sentiments. Et parce que vous êtes autrice & auteur, c’est vous qui dirigerez l’atmosphère d’une scène.
Un personnage a un but. Et il est prêt à tout pour l’obtenir. Est-ce que la parole porte l’essence d’un personnage ? Elle le définit certainement à un moment donné : un personnage qui est dans le refus tiendra un discours différent lorsqu’il se sera engagé dans une aventure.
Mais un simple mouvement itératif comme par exemple le téléphone maison de E.T. appuie sur la volonté de la créature à retourner dans son monde. c’est à vous de continuer à jeter des obstacles à votre protagoniste pour l’empêcher d’obtenir facilement ce qu’il veut. Ces obstacles viennent de l’intérieur et de l’extérieur du personnage. Les autres personnages s’opposent à votre protagoniste. Le protagoniste se sabote lui-même. Le conflit se révèle et s’intensifie à travers le dialogue.
Mouvement vers l’avant
Chaque scène dans laquelle il y a dialogue nous décrit un changement. Par exemple, si la scène débute par une menace, celle-ci s’est estompée à la fin de la scène pour permettre à l’intrigue de reprendre sa progression.
La plupart des scènes décrivent une situation conflictuelle. L’arrogance de l’antagoniste se ressent davantage dans une parole qui s’oppose aux doutes et aux incertitudes qui accompagnent ses collaborateurs et même le protagoniste. La désespérance du protagoniste se déverse autant dans ses mots que dans ses attitudes et même le reflet dans un miroir peut servir d’interlocuteur.
Par les dialogues, l’interaction entre les personnages porte plus de signification que d’entendre les ruminations d’un personnage par une sorte de privilège nous autorisant à pénétrer son esprit.
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