Transformer l’impossible en quelque chose de possible est la magie de la fiction. Nous avons souvent une idée de la direction que prend notre histoire, et parfois nous découvrons que cela ne se passe pas comme nous l’avions prévu.
Dans une certaine mesure, nous accompagnons notre protagoniste tout au long de l’intrigue. Cela fait partie de ce qui rend ce processus d’écriture si excitant et significatif, et le rend aussi si chargé d’une possibilité d’échec.
Jusqu’à un certain point, nous explorons notre propre vie, et nous donnons un sens à ce que nous découvrons. Le besoin urgent qui nous a initialement incités à écrire une histoire semble venir à l’examen, et nous sommes invités à remettre en question toutes nos croyances.
Les peurs surgissent, et notre défi est de rester curieux sans chercher à donner du sens à ces peurs comme nous l’avons peut-être fait dans le passé. Nous comprenons soudain, et d’une manière fondamentale, que ce à quoi nous avions donné un sens autrefois n’est peut-être pas toute la vérité.
Ce à quoi nous avions abouti n’incluait pas la possibilité de quelque chose de plus grand, de quelque chose qui dépasse peut-être notre imagination. Je pourrais dire qu’il y manquait une certaine grâce.
Écrire est précisément cette révélation. Nous sommes des créatures qui ne cessent d’évoluer, ce pouvoir est en nous. Notre imagination n’est pas figée, écrire nous invite à explorer des domaines au-delà de ce que nous pensions savoir.
La volonté de guider notre héroïne et notre héros à travers le creuset de l’abandon et de l’éveil, avec le regard clair et courageux aussi d’une autrice et d’un auteur curieux implique généralement un peu plus de bravoure que nous en possédons actuellement.
Oser s’affronter soi-même semble impossible à faire, comment commencer seulement à savoir ce que nous devons remettre en question de nous-mêmes. Et dès que l’on commence à écrire, tout change et on découvre que nous ne sommes qu’un canal par lequel communique notre ego. Tout ce dont j’ai besoin est déjà en moi. Il me suffit de le demander.
Quelques pensées parfois surgissent ainsi. Et je vous les offre. Scenar Mag a besoin de vous pour se financer, pour continuer à vous accompagner. S’il vous plaît, faites un don. Merci
Bonjour William, sans doute un des plus beaux articles puisqu’il touche au coeur. Immense bravo sincère et chaleureux ! 5 étoiles parce que tant d’autres !