ASSUMER SON PASSÉ, ASSURER SON FUTUR

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Si nos décisions orientent nos choix et que nos modes de pensée dictent nos décisions, alors nous en sommes là où nous en sommes par ces modes de pensée.
Assumer son passé, l’intégrer en soi est la condition pour prendre le contrôle de notre futur.

Être responsable de son passé, c’est accepter nos actes. Nous comprenons nos souvenirs, nos réminiscences. Nous ne blâmons plus les autres pour nos propres problèmes. Prendre la responsabilité de son passé, c’est nous libérer des chaînes qui entravent notre futur. Un futur que nous choisissons librement.
En accusant les autres quels qu’ils soient de notre situation actuelle, en remettant la faute sur nos origines, sur des habitudes de notre quotidien, en refusant de remettre en cause notre manière d’être sous le prétexte fallacieux que l’on n’y peut rien ne peut qu’affecter notre futur de façon négative.

Prendre le contrôle de son futur

Bien sûr, ce sont des forces et elles sont nombreuses que nous ne contrôlons pas. Mais si nous prenons la voie de la facilité en ne se blâmant pas nous-mêmes pour les effets négatifs que ces forces ont sur nous, nous n’avancerons pas.

Il faut regarder vers l’avant et ne pas laisser notre propre histoire contrôler notre destinée. S’il existe quelque chose pour lequel nous devons être responsable, c’est bien de notre destinée dont il s’agit.
Si j’en suis où j’en suis aujourd’hui, c’est à cause de décisions que j’ai prises. Ces décisions étaient motivées.

Ces motivations ne se sont pas imposées par la providence. Elles sont le résultat de ma façon de penser au moment où je les ai prises. Donc, si ma situation actuelle ne me convient pas, c’est bien ma façon de penser qui m’a mené à elle.
Si je veux entamer un processus de changement de où j’en suis actuellement, il me faut changer ma manière de penser.

Mes pensées doivent être constructives c’est-à-dire qu’elles ne doivent pas être destructives comme de remettre la faute (c’est-à-dire la cause) de ma situation actuelle qui à défaut d’être insatisfaisante du moins ne me mène nulle part.
Je suis dans un statut quo et j’en accuse tout ce qui me passe par la tête sans jamais questionner mes propres actes.

Mon regard ne doit être tourné ni vers le passé, ni vers le futur d’ailleurs. Je dois vivre le moment présent ni dans le regret, ni dans l’angoisse ou l’anxiété. Mon esprit ne peut demeurer dans le passé. Le moment présent prépare mon futur. Les décisions que je prends maintenant décide de ce que sera mon lendemain.

Des changements positifs

Evidemment, je peux être empli de doutes. Ce serait peut-être même bien. Car si mes efforts consistent à changer positivement, je refuse de me sentir confortable.
Nous pouvons faire face à tout moment à l’opportunité de prendre une décision. Notre confort s’effondre et le doute nous submerge.

Est-ce que je vais prendre la bonne décision ?
Ce n’est pas la bonne question à se poser. Notre subjectivité, nos expériences (notre vécu émotionnel essentiellement) nous paralysent. Nous craignons de ne pas prendre la bonne décision et en fin de compte, nous n’en prenons pas.
En fait, il n’y a pas de question à se poser. Nous avons la capacité de prendre des décisions et de faire en sorte que cette décision soit bonne. Si je me pose la question de savoir si je vais prendre la bonne décision, je ne la prendrais jamais.

Lorsqu’on prend une décision, il faut l’assumer. Il est nécessaire d’y mettre toute son énergie. On peut laisser mûrir une décision, y mettre un temps de réflexion mais lorsqu’elle est prise, rien ne doit nous en détourner.
Il ne faut pas perdre son temps dans des ruminations pour savoir si on a bien agi. Notre vie n’est pas une excuse, elle est affirmation.

La vie nous offre son lot de défis. Chacun d’entre eux est une opportunité pour apprendre. L’adversité est notre lot commun. Il est inutile et inefficace de céder devant elle. Lorsque l’adversité survient, c’est une opportunité pour prendre une décision. La vie nous donne un choix à faire.

Pourquoi pas moi ?

Voilà la véritable question à se poser. Si l’on cède au découragement en maudissant la providence ou quoi que ce soit d’autre (qui prendrait racine dans notre passé), on se barre la route du bonheur.
Nous devons être responsable de notre futur.

Cette prise en main de nos pensées et de nos émotions implique que nous ne cherchions pas à blâmer quoi que ce soit ou qui que ce soit lorsque l’adversité s’abat sur nous.
Ce que nous sommes aujourd’hui n’est pas à chercher chez les autres ou dans les circonstances qui ont fait apparemment de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Parce qu’en accusant les autres ou des événements passés, nous nous affaiblissons.

En affirmant que notre situation actuelle n’est pas de notre faute, nous nous enfonçons davantage dans la situation plutôt que d’agir à en sortir. Walter Benjamin, philosophe, a écrit que l’espoir est seulement pour les désespérés.
Si l’on n’accepte pas notre responsabilité de là où nous en sommes maintenant, si nous la rejetons sur autre chose que nous-mêmes, nous nous complaisons dans le désespoir. Et nous nous paralysons.

La solution à nos problèmes est en nous. Il nous faut faire l’effort d’aller la chercher. Si ma situation actuelle me renvoie un autre reflet que moi-même, alors je dois opérer un travail sur moi. Je ne dois pas me laisser déprimer par ma situation. Je dois en reprendre le contrôle.
J’ai autant le droit que quiconque à avoir un meilleur futur. Ma situation financière est désespérée ? Les choix que je ferais aujourd’hui me permettront d’en sortir parce que je ne me serais pas enfermé dans l’idée que je ne peux rien y faire en accusant une destinée que je ne contrôlerais pas.

Nos décisions passées nous ont mené où nous en sommes

Si nous réalisons par nous-mêmes que même si nous n’avons aucun pouvoir sur les choses qui nous sont arrivés (surtout les mauvaises), ce sont les réponses que nous avons faîtes à ces événements qui nous ont mené à ce que nous sommes aujourd’hui.
Et surtout si ce que nous sommes aujourd’hui ne nous satisfait pas.

Si nous maintenons ce mode de pensée, demain ne sera donc pas meilleur qu’aujourd’hui. Pour que demain change, qu’il soit véritablement un autre jour, le jeu est relativement simple : il suffit de faire de meilleurs choix.

Ce qui veut dire que nous allons écrire notre propre destinée. Et nous l’écrirons en lettres capitales. Il faut se convaincre que nous sommes responsables de notre passé et de notre futur. Nous allons nous donner ainsi les moyens d’avancer dans nos vies.

Nous allons reprendre possession de notre pouvoir d’agir. Notre passé, nos expériences ont façonné notre point de vue sur le monde. Et il faut se convaincre que cette vision des choses peut nous mener au succès ou à l’échec.
Prendre conscience de notre point de vue et en accepter la responsabilité nous permettra de nous éclairer et de nous émanciper. Nous pourrons enfin nous désolidariser de ce chemin de halage qui ne nous menait nulle part.

Ce chemin de halage, vous en êtes le seul responsable. Aucune influence extérieure n’est responsable de votre vie que ce soit sur le plan moral, ou physiquement ou spirituellement ou émotionnellement. Même sur un plan financier, nous avons choisi ce chemin qui nous a conduit à notre destination présente.

Nos décisions sont le fait de nos pensées

Elles en sont l’expression. En comprenant que personne n’est voué à l’échec, personne ne peut alors prendre seulement les pires décisions qui soient. Nous ne sommes pas plus prédestinés à l’échec qu’au succès.

Pour obliquer le résultat en notre faveur, il suffit de prendre un temps de réflexion entrecoupé peut-être de moments de silence pour ne pas tarir sa capacité à créer et puis se dire que nous allons faire la bonne chose.

Par ce temps de réflexion, nous modifions notre façon de penser. En assumant notre passé, nous nous rendons libre pour notre futur. Et nous rendre libre pour ce futur, c’est prendre ce pouvoir qui est en nous et ne plus dénier que nous avons un futur différent que la destinée que nous avons connue jusqu’à présent. Parce que nous avons le pouvoir de changer cette destinée.

Adam et Eve nous ont démontré métaphoriquement (ou paraboliquement) que la nature humaine était égarée, coupable, impure. En un mot qu’elle est imparfaite. Serions-nous alors condamnés ?
S’il y a un espoir de salut,  c’est en acceptant de voir les choses autrement. Je veux croire seulement qu’en prenant nos vies en main, en prenant des décisions qui ne soient pas fondées sur les expériences de notre passé (ou contaminées par lui), nous pouvons nous forger un avenir meilleur.

Identifiez les questions qui habituellement vous apparaissent comme susceptibles d’entraver votre désir d’aller de l’avant. Et puis tentez de les reformuler afin que vous repreniez le pouvoir pour obtenir ce que vous voulez vraiment. Vous pouvez prendre des décisions et faire en sorte qu’elles soient les bonnes décisions.

Le passé a fait de vous ce que vous êtes maintenant. Ne croyez pas que vous ne pouviez rien y faire. Au contraire, dites-vous que le futur est aussi entre vos mains. Dépassez vos peurs et ce sentiment d’échec permanent qui pourrait vous étreindre. Les solutions pour demain sont en vous dès maintenant.

Ne craignez pas l’adversité. Servez-vous en pour grandir de l’épreuve. Ce n’est pas un problème auquel vous devez faire face mais un choix à faire.


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